Gotène montre ici le mouvement de destruction de la nature à travers l’incendie de la forêt. La violence de cette destruction se donne à voir dans le rougeoiement du feu qui consume la forêt et par la noirceur des arbres calcinés. Gotène établit ici la fragilité de la nature à la faveur de sa destruction par le feu, c’est-à-dire par l’homme. A travers la fragilité de la nature dont témoigne la facilité de sa destruction, c’est la vie tout entière qui se révèle fragile et exige par conséquent d’être préservée. C’est donc à une responsabilité à l’égard de la nature et donc de la vie que nous invite Gotène à la lumière de ce tableau.